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Christopher Laird : famille Antoine, Dutronc et Polnareff


«  Christopher Laird est sans doute un des chanteurs les plus talentueux et attachant de la décennie 70. Et pourtant, 40 ans après, le public l’a oublié. Peut-être parce qu’à un moment, Christopher a manqué un rendez-vous avec son public français », écrit Marc Dubouchet, responsable d'un site consacré au chanteur et auteur de la bio figurant sur le livret.

Né en Suisse en 1952, d'une mère anglaise et d'un père américain journaliste et scénariste, Christopher a six ans lorsque la famille s'installe en France. Au milieu des années 60, armé d'une guitare, il fait la manche aux terrasses des bars à Saint-Raphaël, où on le remarque malgré son jeune âge et la concurrence de chanteurs plus aguerris. Comme beaucoup de jeunes de sa génération, il part se promener en Europe en stop et à son retour, une amie lui suggère de « faire un disque » ! Chez Vogue, où il auditionne en 1969, Gérard Hugé, directeur artistique des Martin Circus, prend en main sa carrière. Christopher Laird sort son premier 45 tours en 1970. On se souvient de ses premières chansons qui furent des succès : Tes chaussettes sont à l'envers, Moi et ma petite amie, Alléluia en pyjama (n° 1 au Canada)...

Nourri de folk américain, de jazz festif mais aussi de chanson française, Christopher Laird présente une certaine parenté artistique avec deux artistes du même label, Antoine et Jacques Dutronc (dont il a parfois le même phrasé ironique), ou avec Michel Polnareff. Ce double CD de 51 titres est l'occasion de retrouver ses chansons les plus connues, introuvables jusqu'alors, et d'en redécouvrir d'autres.

R. B.

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